Dans la plupart des cas, les vendeurs surestiment le prix du bien qu’ils vendent en considérant que l’acheteur va sûrement négocier le prix. Il faut donc oser marchander lorsqu’on achète un bien immobilier. Pour vous aider au mieux, nous allons répondre à deux questions : quels sont les signes qui montrent la possibilité de négociation ? De combien peut-on négocier ?
Les signes d’une possibilité de négociation
La première chose à faire est de connaître le prix du marché immobilier en tenant compte de l’emplacement, de la qualité, etc. Si le bien est vendu avec un prix largement au-delà du prix moyen sur le marché, c’est un signe qu’on peut négocier.
En second lieu, il y a la date de mise en vente. Si ce dernier va au-delà de trois mois, il se peut que le propriétaire accepte un rabais. C’est encore mieux si les biens du même type sont invendus depuis quelques mois. Cela signifie que le marché pour ce genre d’immobilier est inactif.
Ensuite, si lors de la visite on constate des défauts ou que la maison a besoin de rénovation, on peut jouer sur cet argument pour acheter au-dessous du prix initial. C’est pareil si les charges de copropriété sont trop élevées ou si le diagnostic énergétique est médiocre.
La marge de négociation
La marge de négociation n’a pas de valeur exacte. Comme indiquée ci-dessus, la base est le marché immobilier. C’est insensé de gagner un rabais si au final on achète plus cher par rapport au marché local. Avant de déterminer la marge de négociation, il est donc primordial de faire des comparaisons.
Si le prix semble équitable, la deuxième méthode est de se servir du jeu de l’offre et de la demande. En effet, quand on met en concurrence plusieurs vendeurs, celui qui veut céder le bien finit par faire l’effort de réduire le prix de l’immobilier.
C’est l’avantage de s’adresser à une agence pour trouver une maison ou un appartement. La raison c’est que les agents immobiliers acceptent rarement de trouver des acheteurs pour un bien surestimé. De plus, ils conseillent sur la négociation sachant qu’il faut un compromis entre le prix voulu par le vendeur et l’acheteur.